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 l'internview avec Le Jour d’Algérie

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مُساهمةموضوع: l'internview avec Le Jour d’Algérie   l'internview avec Le Jour d’Algérie Icon_minitimeالسبت 22 مارس - 15:03

en avec Larbi Nouar, coordinateur du Cnapest et membre de l’Intersyndicale de la Fonction publique

«On attend toujours l’ouverture des négociations»

Larbi Nouar, coordinateur du Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST) fait le point sur la lutte syndicale en Algérie et parle des perspectives d’avenir.



Propos recueillis

par Larbi Graïne



Le Jour d’Algérie : Vous menez depuis des mois un mouvement de protestation contre la nouvelle grille des salaires et vous revendiquez en même temps des augmentations pour les enseignants et les fonctionnaires. Est-ce que les pouvoirs publics ont pris attache avec vous dans le cadre du dialogue social ?

Larbi Nouar : Les seuls contacts que nous avons eus avec le ministère de l’Education nationale avaient trait aux statuts particuliers. Depuis la grève des 3 jours (10, 11 et 12 février) tous les ponts sont rompus.



Que comptez-vous faire pour faire entendre votre voix ?

Le pouvoir de décision appartient au Conseil national à qui revient le droit de décider des actions à entreprendre. Mais le dernier conseil a déjà balisé le terrain en retenant le principe de recourir, soit à des grèves cycliques de 3 jours chaque semaine, soit à une grève illimitée jusqu’à satisfaction de nos revendications. Bien entendu, le Cnapest étant membre de l’Intersyndicale, nous tiendrons aussi compte de l’avis de nos partenaires. Je pense que les décisions tomberont après les vacances scolaires du printemps. On ne veut pas en arriver là, j’espère tout de même qu’il y aura du nouveau d’ici-là. Je profite de la tribune que vous m’offrez pour lancer un appel à l’ouverture des négociations.



Toujours sur les mêmes questions …

Je peux d’ores et déjà vous dire que les revendications demeurent inchangées. Nous voulons un régime indemnitaire qui puisse corriger les imperfections de la grille des salaires et un statut particulier digne de la profession. Cela dit, la dernière intervention du président de la République, qui a décidé l’instauration de l’Indemnité complémentaire sur le revenu (ICR) prouve que nous avons raison. Mais nous aurions souhaité que Abdelaziz Bouteflika aille plus loin en procédant par exemple au relèvement du point indiciaire.



On a l’impression que les résultats des grèves sont en deçà des espoirs mis en elles, êtes-vous optimiste quant aux actions qui vous restent à mener ?

On a eu par le passé toujours des réponses, notre expérience nous permet d’anticiper. Au mieux il y aura négociation, au pire, des augmentations sur décision politique, faisant l’impasse sur le dialogue. On nous signifiera alors que nous représentons peu de poids.



On assistera peut-être à l’entrée en scène de l’UGTA…

Vous savez, nous ne sommes pas contre la tripartite. D’ailleurs les instances internationales, dont le Bureau international du travail recommande ce dialogue entre le gouvernement, le patronat et les travailleurs. Or, qu’est-ce qu’on constate sur le terrain ? Le gouvernement est représenté dans ce dialogue par plusieurs ministères, le patronat par plusieurs organisations, seuls les travailleurs continuent à être représentés par un syndicat unique. Ce n’est pas normal alors qu’il existe des syndicats d’enseignants et de l’administration publique etc.



Votre bataille salariale dure depuis des années ; chaque fois qu’on vous concède une augmentation, celle-ci est aussitôt rendue obsolète par l’inflation qui s’empare épisodiquement du marché. A ce compte-là, vous risquez de vous installer dans un perpétuel et stérile duel avec les pouvoirs publics. Auriez-vous des solutions à proposer afin de sortir de ce cercle vicieux ?

Nous avons déjà proposé la mise en place de bureaux d’études ou des instances gouvernementales dans lesquelles les syndicats seront parties prenantes. Ces instances seront investies de la mission de déterminer le taux d’inflation.

Si par exemple il est relevé un taux d’inflation de l’ordre de 5 %, il appartient au gouvernement de procéder à la correction des salaires dans les mêmes proportions.

Selon des estimations officielles, le taux d’inflation est de 3 %, or dernièrement le Fonds monétaire international l’a évalué à 12 %.



Le travailleur n’est pas responsable des caprices du marché et si le gouvernement n’est pas satisfait de la production, que doit-il faire pour l’améliorer ?

D’après une étude qui a été faite par le Snapap, une famille de 5 personnes a besoin d’un salaire minimum de 33 300, 00DA pour pouvoir couvrir ses dépenses de consommation courante à l’exclusion des loisirs, de la culture etc..

Il y a aussi un discours qui soutient que l’efficacité de l’entreprise implique la non-augmentation des salaires, la réussite de l’économie nationale ne peut se faire au détriment des entreprises …

C’est le discours, je crois, de Ahmed Ouyahia. Mais nous, nous sommes des syndicats de la Fonction publique. Soyons sérieux, le pouvoir d’achat y est dérisoire. Auparavant, on justifiait la non-augmentation des salaires par l’impératif de créer de nouveaux postes d’emploi. Or, on n’a ni procédé aux augmentations ni créé ces postes.



On évoque ces derniers jours l’amorce d’une convergence syndicale. Qu’en est-il exactement?

Oui, on a eu des contacts avec des membres de la Coordination des syndicats de la Fonction publique, spécialement avec les syndicats de la santé avec lesquels nous comptons faire des actions conjointes.



Mais pourquoi seulement les syndicats de la santé ?

Les syndicats de l’éducation affiliés à la Coordination ont tous un clone à l’image du Snapest, du SNTE, etc.

Ces syndicats ont été créés par des cercles de l’administration. Les syndicats de la santé commencent à se rendre compte qu’ils ne sont pas crédibles, c’est pourquoi ils ont l’intention de nous rejoindre.

L. G.



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